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22 ans, une seconde vie qui démarre (Betty 4/5)

  • Photo du rédacteur: Les Cueilleurs d'Histoires
    Les Cueilleurs d'Histoires
  • 25 janv. 2021
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 mars 2021


Et le festival Omnivore arriva…




A la base, #Omnivore était vraiment un média radio et papier autour de ce qu’on appelait "la jeune cuisine", "la cuisine créative", bien loin des standards "toques françaises", c’était une scène culinaire internationale, la cuisine moléculaire… Des personnes qui réfléchissaient à cette cuisine ont mis en place un événement et Le Havre a été la première ville à vouloir les soutenir et les accueillir.

Mon rôle, lorsque j'ai commencé à travailler sur ce projet, c'était vraiment d'organiser la logistique : planning des Chefs invités, s’assurer que tout allait bien en cuisine... mais du coup j’ai passé beaucoup de temps en cuisine avec des chefs.

"A la base, manger n’était pas quelque chose de très simple pour moi. J’ai eu un rapport assez tumultueux avec la nourriture et mon propre corps."

Ça a été fantastique. J’ai découvert énormément.

Je ne savais pas qu’on pouvait vivre des choses comme ça dans une assiette.

Je me suis émue pour cela et j’ai décidé de tout arrêter dans la culture pour aller découvrir cette nouvelle branche.

J’avais 22 ans. J’ai commencé à prendre ce que j’avais sur mon compte en banque pour aller manger dans des restaurants. C’est excessivement cher! J’ai voulu partager ça avec tout le monde.

J’ai lancé, avec une amie : Smklk, un magazine autour de la cuisine.



On avait eu assez de passion pour convaincre les banques de nous faire un super crédit pour qu’on puisse lancer des milliers d’exemplaires de notre magazine - gratuit - sur un beau papier cartonné. Le crédit a vécu plus longtemps que le magazine !

Parallèlement, j’ai commencé à m’occuper de la communication de Chefs, et puis, une attachée de presse parisienne qui montait une agence dédiée aux Chefs et à la gastronomie m’a appelée et m’a dit : « Tu peux commencer lundi avec moi ».


J’étais attachée de presse sénior pour des Chefs. Je devais m’assurer de leur offrir une présence dans les médias : télé, radio, magazines, journaux. Cela a duré quelques années.

Et puis, j’ai eu envie de découvrir davantage la cuisine, et j’avais envie de voyager.

J’avais rencontré une personne dont le travail était d’amener des influenceurs dans les restaurants, et il lui manquait quelqu’un pour travailler la partie communication.

"Il m’a proposé de monter avec lui une agence d’influenceurs gastronomiques au niveau internationale, j’ai dit "oui!".

Et là, en un mois, j’étais à 70% de mon temps en avion, j’ai fait 2 fois le tour du monde pour manger!



C’était vraiment formidable. Ça m’a permis de pouvoir inviter mes parents dans des restaurants en m’assurant qu’ils ne voient jamais le prix sur les cartes. Ma mère me faisait toujours réfléchir en heures de ménage. Elle avait repris le travail. Quand je voyais le prix des menus, je calculais combien d’heures ma mère devait travailler pour se payer juste ce repas.


J’ai moi-même été une influenceuse dans les premiers temps, on m’invitait à aller manger dans des restaurants, c’était assez super. Tu fais partie des 30 trentenaires les plus influents de la cuisine, ça donne une certaine caution qui existe toujours aujourd’hui.


"Puis, j’ai décidé de créer ma propre agence, Label B, ça a très bien pris".

Et puis, j’ai travaillé pour l’un de mes clients restaurateurs qui créait un groupe. Je suis partie vivre en Belgique. Ça tombait bien, je venais de rencontrer un Français expatrié en Belgique!

Là-bas, j’ai eu mon fils et j’ai eu envie de revenir, ici, au Havre. J’ai réfléchi à ce que je pouvais offrir au Havre si je revenais. Et j’ai trouvé ! L’une des raisons pour lesquelles je suis partie c’était que je ne trouvais pas ma réponse culinaire ici, et j’ai envie de venir la créer.

 
 
 

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