Après cette année de remise à niveau, je suis partie à Nantes à l’école Pivaut, qui prépare aux métiers liés aux arts appliqués, à l’animation, au design… Je partais pour deux années de prépa… Ça n’a pas été concluant ...
Ensuite j’ai fait une année à l’ESADHAR. Je n’ai pas trouvé ma place. Je pense qu’à l’époque, je ne comprenais pas les enjeux de l’art contemporain, tout simplement et je ne voulais pas sortir de ma petite zone, de ma petite bulle. Je n’étais pas encore assez ouverte d’esprit au niveau artistique, sur l’actualité de l’art.
J’ai lâché et j’ai repris une licence d’arts plastiques à la Sorbonne à Paris. Ça a été concluant puisque j’ai eu mon diplôme. À côté de ça, je faisais des petits boulots, pour subvenir à mes besoins. C’est comme ça que j’ai commencé à travailler auprès d’élèves d’un collège. C’est là que je me suis dit :
« Pourquoi ne pas devenir professeur? »
C’est comme ça que je me suis orientée vers un master qui préparait au concours de professeur d’arts plastiques que j’ai eu.
Depuis 2021, je suis professeure au Havre. Dans mon métier, il y a l’éducation à l’image, parce qu’on est dans une société où le numérique a pris le dessus ; il y a le fait de se construire un bagage culturel, il y a aussi le fait de pouvoir s’exprimer autrement.
Pour le moment, je pense moins à mon travail personnel. Avec un nouveau poste, il faut faire sa bosse, réaménager sa classe, retravailler les cours, mais c’est vrai que j’ai toujours dans un petit coin de ma tête la pratique artistique personnelle. J’ai passé le cap de Walt Disney, j’ai des connaissances, un bagage, ma pratique artistique est diversifiée. Je vais m’orienter dans la peinture et la sculpture, le mélange des matériaux, et notamment les matériaux de récupération.