top of page
Rechercher

S'accrocher et entamer sa mue (Mélissa 3/5)

  • Photo du rédacteur: Les Cueilleurs d'Histoires
    Les Cueilleurs d'Histoires
  • 19 mai 2023
  • 2 min de lecture

Je suis partie en seconde générale à St Joseph, en section littéraire, avec la fameuse option arts plastiques, forcément ! Là, je ressens encore plus le choc des cultures. En plus, j’ai un contexte privé assez particulier. J’étais orpheline, et j’ai été prise en charge par l’aide sociale à l’enfance. À cette période-là, j’étais en foyer d’accueil puis en famille d’accueil. Au lycée, c’était très dur d’être confrontée à des gens qui n’ont pas la même vie, et les mêmes soucis à gérer. C’est clair qu’on n’avait pas les mêmes choses à gérer.



Pour moi, la scolarité ça a toujours été quelque chose.



En 2011, j’ai fait une remise à niveau d’arts appliqués au lycée St Vincent de Paul. J’ai bien aimé, ça m’a ouvert culturellement parlant. Je me souviens être allée à Paris, au musée des Arts Décoratifs.

En soi, ça reste une référence mais il y a tellement d’autres choses à voir. Quand j’étais enfant, je n’avais pas forcément les moyens, le temps et la connaissance des musées, ça joue aussi. J’ai été amenée, dans cette formation, à visiter des lieux que je ne connaissais pas, à voir des artistes dont je n’avais absolument pas connaissance, et ce fameux Jean-Paul Goude, ça a été un peu un tournant.


Cette remise à niveau, c’était un plus dans mes bagages pour les fameuses études dans des écoles d’art. Ça m’a apporté en termes de techniques, de connaissances, il y avait de la PAO, photo shop ; on faisait de la photographie, du dessin, de la peinture, on apprenait la colorimétrie… C’était une formation très riche. On devait aussi tenir un carnet de bord sur ce qu’on découvrait, ce qu’on allait visiter...

 
 
 

Comentários


bottom of page