Etudes et entrée dans le monde du travail... (Sandrine 4/5)
- Les Cueilleurs d'Histoires
- 19 mai 2023
- 2 min de lecture
Après le bac, je n’avais pas une grande idée de ce que je pourrais faire, j’ai choisi la fac de droit. Je voulais aussi commencer à être indépendante financièrement, alors je travaillais l’été et pendant l’année, j’avais un contrat étudiant en hypermarché.
Mes études, c’était Droit et langues. Autant j’aimais beaucoup les langues, autant je pense que le Droit n’était pas fait pour moi. Si j’avais su qu’il y avait Khâgne et Hypokhâgne, je pense que ça m’aurait plu de poursuivre dans des études plus généralistes. Le droit, c’est bien parce qu’on s’en sert dans tous les métiers, mais ce n’est pas ma passion!
J’ai obtenu une licence. Et là encore, à aucun moment je me suis dit que je pourrais partir du Havre, chercher ailleurs. Je pense que c’était un manque de conscience des espaces qui s’offraient à moi. Dans nos modèles familiaux, la mobilité n’était pas un sujet. C’est un regret aujourd’hui.

J’ai trouvé un poste dans l’import-export : on exportait des matières premières ou des produits de luxe, de l’alcool. Ils avaient besoin de quelqu’un d’assez pointu en langues, notamment pour traduire les contrats avec les firmes avec lesquelles on travaillait. Je découvre toute l’activité de négoce sur tous les continents, on a des clients dans le monde entier, et c’est hyper agréable de parler anglais avec des Indiens, des Chinois, des Anglais, des Américains... J’y ai travaillé une douzaine d’années.
Au bout d’un moment, j’ai trouvé que ça manquait de sens. J’ai fait une pause de 6 mois.
Je voulais trouver un métier qui soit en accord avec mes idées.
Je me suis orientée vers la fonction publique et la notion d’intérêt général, d’impact social et j’ai commencé à travailler sur des programmes d’amélioration de l’habitat. C’est un monde de projets, on travaille au service des habitants, et ça, ça fait tout de suite sens. Je travaillais à l’amélioration des quartiers anciens dégradés, et notamment des quartiers sud, le quartier St Nicolas...
Au bout de 8 ans, j’ai eu envie de manager une équipe pour compléter mon expérience. J’ai travaillé au CCAS de la ville du Havre, sur l’accueil des administrés dans leurs difficultés du quotidien : ça concernait l’aide alimentaire, la domiciliation, l’hébergement...
Et à ce moment-là, on m’a proposé un poste chez un bailleur social, Logéo. J’ai rencontré une équipe qui parlait beaucoup des valeurs de l’entreprise, et je me suis rendue compte que c’était important que je les partage.

Je me suis dit qu’il y avait une vraie dimension de projets, de développement, des choses sur lesquelles je pouvais aller plus loin. On parlait de construction de logements, de développement du territoire, de partenariat…
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