Le lycée, entre émancipation et questionnements (Iman 3/5)
- Les Cueilleurs d'Histoires
- 17 mars 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 mars 2021
Le lycée est un super moment pour Iman, si ce n'est qu'il faut choisir la suite... et là, les choses se corsent!

Au collège, j’étais bonne en langue, j’ai donc voulu aller en classe européenne. C’est comme ça que je suis arrivée au lycée Claude Monet.
Le lycée, c’est tout nouveau. Il faut prendre le bus. C’est une petite émancipation. Le midi, je déjeunais avec mes copines en ville, c’est la rencontre avec les garçons. C’est un tout autre univers le lycée, mais toujours dans l’assiduité.
Je ne me suis pas sentie perdue : j’avais un petit groupe d’amies. Ça a été moteur.
Du lycée, je retiens surtout la section scientifique : commence à émerger la question de l’avenir professionnel et avant du choix des études.
"Quand j’étais adolescente, je voulais être enseignante."
J’aimais l’école et ce que nous apportait les professeurs, c’était la plus grande richesse qu’on puisse avoir, ils nous donnaient le savoir. Je voulais être prof de physique parce que j’aimais bien les sciences… et mon prof de physique !
Je ne m’étais jamais dit : « Je veux être médecin, chirurgienne. C’est arrivé très tard, on me l’a un peu soufflé au moment du bac. Peut-être que si j’avais rencontré un chirurgien ou un médecin... mais quand on a 15 ans, qu’on ne sait pas… Maintenant, avec les séries, c’est peut-être un peu plus populaire, mais je ne pensais pas que ce serait mon choix de vie.
La section S, c’était une évidence, j’adorais la physique-chimie, les maths et la SVT. Pourtant, ça a été beaucoup de questions surtout sur ce que j’allais faire après le bac.
Jamais l’idée de faire médecine m’avait traversé la tête.
Sont arrivées les portes ouvertes. Ça a été essentiel dans mon choix. Je me suis rendu compte que si ça ne marchait pas, je pourrais rattraper une licence de physique.
Je pouvais aussi être kiné, sage-femme, dentiste…

"Quand j’y pense, je n’ai pas le souvenir de me questionner sur mes études, ça marchait bien, par contre, je me suis beaucoup interrogée sur mon orientation après le bac et sur mon avenir professionnel."
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