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L’ambition, la curiosité de l’inconnu (Orhan 5/5)

  • Photo du rédacteur: Les Cueilleurs d'Histoires
    Les Cueilleurs d'Histoires
  • 25 janv. 2021
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 mars 2021

L'ambition a toujours été là chez Orhan, elle l'accompagne au quotidien dans sa vie personnelle et professionnelle. Et pour la nourrir, étudier est le meilleur moyen.






C’est vrai que l’ambition, c’est aussi se confronter à l’inconnu.

"L’ambition… c’est avoir envie de choses que l’on pense ne pas pouvoir obtenir. Ce n’est pas accessible, on le veut, on le désire, ça devient une ambition et on fait tout ce qui est possible pour transformer cette ambition en réalité."

C’est notre GPS, c’est grâce à lui qu’on trouve son chemin. Alors pourquoi le chemin ne s’arrête pas quand on a créé son ambition ? C’est parce qu’elle n’est jamais la même. Mon ambition c’était de créer ma boite, maintenant, c’est d’avoir une plus grosse boite. Et plus tard, ce sera d’avoir une encore plus grosse société.

Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir deux enfants, je n’ai pas beaucoup le temps de les voir, de passer du temps avec eux, c’est aussi une ambition de changer ça : pour l’instant ce n’est pas accessible, mais je veux tout faire pour que ça le devienne.


On parlait de ce voisin parti aux Etats-Unis, c’est surtout l’image de la réussite que j’ai vue là-dedans. Ce n’était pas forcément de suivre le même chemin, de partir aux États Unis, mais le fait qu’il ait réussi. En arriver là, c’est une belle preuve de courage. Il aurait pu prendre le chemin facile : à 18, 19 ans, travailler dans un bar ou un hôtel, plier les draps..., non, il a serré les dents, il a dit : « moi je veux faire ça », il a eu l’ambition de devenir ingénieur, de partir aux Etats-Unis pour travailler, il a serré les dents, il a mis des chaussures et des habits moins bien que ceux de ses amis. Ça a duré 5 ans, il a « sacrifié » 5 années où il était moins bien au niveau vestimentaire, il sortait moins, mais il a sauvé sa vie. Ça vaut le coup de sacrifier 5 années. Ses amis, pendant 5 ans, avaient de meilleures chaussures, de meilleurs survêtements, plus de temps, sauf que depuis 25 ans, ils sont dans une mauvaise position.



Le plus important, c’est de ne jamais baisser les bras, et travailler, travailler, travailler. La chance elle sourit un jour… forcément, obligé.

Quant aux parents, je n’y crois pas aux parents qui n’encouragent pas leurs enfants à aller à l’école. C’est primordial ! C’est la chose la plus importante.

"Ma fille, mon fils, je souhaiterais qu’ils arrêtent l’école le plus tard possible. S’il est possible d’arrêter à 30 ans, qu’ils l’arrêtent à 30 ans."

Vraiment ! Personne ne nous caractérise par rapport à notre âge. On ne dit pas : « Tiens, il a 60 ans, il a une belle voiture » ; non, « Il a une belle voiture ».

Aujourd’hui, je ne connais pas grand monde qui a fait une école d’ingénieur ou une école de commerce et qui se retrouve au chômage. Je n’y crois pas.

Ce n’est pas en donnant 500 000€ à ses enfants qu’on va leur avoir garanti leur avenir. L’enfant, s’il n’est pas bien dans sa tête, 500 000€ en deux ans, il peut avoir tout dépensé, l’argent n’a pas de valeur.

Par contre, s’il a un métier, si les parents lui apprennent l’amour du métier, la valeur du travail, ça, ça ne se perd pas. On a beau être le plus mauvais, le plus débile possible, si on sait faire quelque chose, on ne va pas le perdre. Si vous savez écrire de belles lettres, vous n’allez pas le perdre, mais de l’argent, 500 000€, ça se perd.

Et, il y a beaucoup plus important, les connaissances, le métier, le savoir.

"Le savoir c’est très important et ça, malheureusement ou heureusement, on ne peut l’avoir qu’à l’école. Il n’y a pas 50000 manières d’apprendre. Comment voulez-vous apprendre à part à l’école?"



 
 
 

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