L'art comme horizon (Betty 3/5)
- Les Cueilleurs d'Histoires
- 25 janv. 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 mars 2021
Betty ne sera pas comédienne, mais elle mettra sa passion au service de l'art et du partage.

Pendant mes études, j’ai commencé à faire des stages dans le cinéma. Avec le festival #DuGrainàDémoudre par exemple. Je me souviens, je travaillais sur le pouvoir de l’image, notamment auprès des enfants. Je mettais en place des activités autour du scénario, de la réalisation, de la découverte de l’art cinématographique. J'avais démarré un master que je n’ai pas pu terminer parce que j'avais été embauchée. Et en tant que boursière, on n’a pas le droit de manquer des cours.
Après j’ai rejoint le #théâtredesBainsdouches. Là, j’allais chercher des nouveaux publics et des financements pour mettre en place de nouvelles activités, partager le théâtre contemporain avec le plus de personnes possible.
Mes parents étaient assez contents de tout ça. C'est vrai que lorsque j'ai choisi de faire des études dans le théâtre...
"En même temps, vu la signification que ça avait pour eux de nous envoyer à l'université, c'était peut-être difficile pour eux de se dire : "Chouette ma fille part à l’université faire du théâtre!"
Je pense que ma mère aurait préféré que je fasse du Droit. Mais même si je pense qu’ils ont un peu flippé quand je leur ai dit que je voulais devenir comédienne et que je posais mon dossier à l’université de Caen pour Arts du spectacle, la seule chose qu’ils m’aient dite, ça a été : "Est-ce que tu vas travailler pour l’avoir ton diplôme? Alors vas-y."
Pendant mon master à Caen, tous mes stages je les passais au Havre parce que mes bourses, je ne les avais que pendant le temps scolaire. Pendant les mois d’été, je ne pouvais donc pas rester à Caen. En plus du stage, je travaillais pendant mes vacances pour avoir un petit peu de sous pour le reste de l’année.
J’étais vraiment contente, j’apprenais un métier, je partageais le quotidien de personnes excessivement talentueuses et créatives, je voyais des spectacles, j’amenais des gens voir des spectacles, j’ai emmené mes parents, c’était fantastique.
Et puis, au bout de quelques temps, j’ai changé. Je suis partie vers l’événementiel dans une agence de communication havraise. Elle m’avait embauchée plutôt pour la partie cinéma. Ils avaient décroché un contrat pour mettre en place l’événement des 20 ans de Studio magazine, qui, à l’époque, était un grand magazine de cinéma.
Un jour, il a fallu que je donne un coup de main sur un événement qui est venu au Havre, c’était #Omnivore, un événement de cuisine, et là, ça a tout changé.
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