Mr Sabot et le collège : les meilleures années! (Aïssata 1/5)
- Les Cueilleurs d'Histoires
- 27 avr. 2023
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 mai 2023
Aïssata sera infirmière militaire mais en attendant il y a Monsieur Sabot et le collège ...

J’ai fait mes études de primaire à l’école Valmy, ensuite je suis allée au collège Marcel Pagnol puis au lycée à François 1er.
Le collège et l’école primaire, ça a été les meilleures années d’études, les profs étaient hyper investis. On avait un groupe de copines super soudé. On s’est suivies pendant 4 ans, on avait toutes cette envie d’avoir de bonnes notes.
J’étais bonne élève, très assidue ; c’est grâce à mes parents qui nous suivaient à la maison, dès tout petits, on a toujours été dans le bain : « Tu t’ennuies ? Prends un bouquin, lis un peu, entraîne-toi à écrire ! ». Ils nous ont toujours soutenus dans nos choix sans forcément nous mettre la pression, on se la mettait tout seul parce qu’on voulait faire bien.
On n’a pas forcément d’objectif de faire de grandes études quand on est au collège, mais on veut faire plaisir à ses parents.

Ma meilleure année de primaire, c'était le CE2, avec M. Sabot. Il nous a vraiment appris la curiosité ; avec lui, on a jardiné, on a fait de la guitare, on a commencé à apprendre l’anglais, à la fin de la journée on chantait une chanson qu’il avait inventée !
Il nous avait construit une petite bibliothèque avec ses sièges de voiture… C’est aussi lui qui nous a appris à jouer aux échecs, je ne pense pas que j’aurais pu faire ça en dehors de l’école. Je me souviens d’activités culturelles, les sorties au musée Malraux… Ce n’est pas des activités qu’on faisait habituellement à la maison.
Quand on est dans sa bulle, si on n’a pas quelqu’un qui nous tire de notre quotidien, et qui nous dit : « Viens voir, il y a quelque chose de sympa, ça ne te plaira peut-être pas, mais peut-être que oui... »
On ne va pas porter d’importance quand on est jeunes, mais ça va rester dans un petit coin de la tête, et on pourra se dire : « Maintenant que j’ai du recul, j’ai envie de m’intéresser à telle activité, je vais y aller plus facilement, plutôt que me dire : non, ce n’est pas pour moi ».
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