Les choses se corsent (Sinan 2/5)
- Les Cueilleurs d'Histoires
- 3 févr. 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 mars 2021
Au lycée, il faut s'accrocher, mais c'est aussi la découverte de ce qui suscitera plus tard un vif intérêt... où il est question de batte de baseball...

Ma deuxième seconde, là, j’ai eu un petit coup de boost au niveau de la motivation... à l’aide de mon père… Pendant les vacances d’été, il m’a emmené quelques mois au chantier. Là, j’ai compris ce que c’était que la vie ! Ça m’a motivé très très très durement. A partir de là, j’ai repris la main sur mon avenir.
J’ai enchaîné 1ère S, terminale S. Une fois que j’ai eu mon bac, je ne savais pas du tout ce que je pourrais faire en sortie de lycée. J’ai suivi des conseils de mes parents, et je me suis inscrit en médecine. Ça ne me plaisait vraiment pas du tout.
Alors, j’ai compris une chose : il ne faut pas forcément se faire diriger par la volonté des autres ! Il faut aussi se faire un avis par soi-même .
En seconde, je me suis souvenu d’une matière qui m’avait intéressé : c’était l’initiation aux sciences de l’ingénieur. On était en atelier et on faisait de l’usinage. J’aimais bien que ce soit des sciences appliquées. Les maths, les sciences, c’était vague. Je n’avais pas d’exemples d’applications, pour moi c’était de l’algèbre, de l’arithmétique, des maths pures et dures, je n’en voyais pas l’utilité. Là, c’était différent.
"Je me souviens, on travaillait sur des petites pièces…, une mini batte de base-ball, vraiment toute petite, il fallait être minutieux."
Je le remarque encore aujourd'hui avec mes petits frères et sœurs qui me disent : « A quoi ça va me servir ? » Et cette question-là, on l’entend tout le temps. Cette matière, ça permet de voir l’étendue de nos savoirs. On se dit : « Je pourrais peut-être sortir une voiture plus tard ! ». Ça motive, ça donne de l’ambition ! On se projette.
En me souvenant de cette matière, je me suis dit que c’était ce que je voulais faire : sciences de l’ingénieur. J’ai alors intégré l'IUT de Caucriauville, j’ai obtenu mon DUT, un Bac + 2.
Le DUT, c’est comme une préparation aux écoles d’ingénieurs. En gros, pour intégrer une école d’ingénieurs, il y a deux options : une prépa’ (préparation), qui est non diplômante, donc c’est vraiment des études un peu à la dure, beaucoup de mathématiques, ce genre de choses.
Ça, ça ne me plaisait vraiment pas du tout. L’autre possibilité c’était de faire un DUT ; en plus, même si je décidais de ne pas continuer les études après, ça me donnait un diplôme reconnu.
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