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Transformer une crise sanitaire en opportunité (Sinan 4/5)

  • Photo du rédacteur: Les Cueilleurs d'Histoires
    Les Cueilleurs d'Histoires
  • 3 févr. 2021
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 4 févr. 2021

Sortir des études en pleine crise sanitaire constitue certainement un coup rude. Et pourtant, Sinan a su tirer avantage de cette situation.



Au niveau de mes amis, j’ai été un des rares à poursuivre mes études. Je n’ai pas vraiment eu d’exemples de plus grands qui avaient fait des études.

"Je me suis tracé ma propre route. Et j’ai pris goût."

C’est pour ça que j’ai continué. J’ai même réfléchi à faire un doctorat, c’est à dire un bac + 8, mais là, je me suis dit que c’était peut-être pousser le bouchon un peu loin !

Du coup, j’ai opté plutôt pour des petites formations, histoire d’acquérir d’autres compétences, notamment en programmation, bases de données...


En fait je suis diplômé depuis septembre 2020, c’est tout récent. Et J’ai commencé cette formation deux mois après l’obtention de mon diplôme. En gros, ça consistait à se former sur les domaines de l’analyse de données. On a pu appliquer ces nouvelles connaissances dans une entreprise de confiture...



"S’il n’y avait pas eu cette crise sanitaire, normalement, c’était tracé, probablement, j’aurais été embauché à Aircelle."

Il n’y avait pas de raison pour que ça s’arrête. Avec la crise sanitaire, il y a eu des décisions prises au niveau du groupe, de manière internationale…

Mais, je me suis dit que ça valait le coup de transformer ça en opportunité. J’ai décidé de travailler sur mes propres projets, ce qui ne m’empêche pas de chercher du travail à côté, mais, ce n’est pas évident en ce moment...

"Mon idée c’est d’inventer une nouvelle forme de motorisation pour les drones."

Je ne sais pas si je peux en dire plus…

J’aime bien les drones. J’ai acheté une imprimante 3D et je suis en train de concevoir et de réaliser les premières études sur l’ordinateur, pour voir si mon projet est réalisable, et ensuite pourquoi pas produire ce modèle. En fait, je fabrique tout le drone, pas uniquement le moteur. Je compte dessiner mon propre fuselage, l’aile, la nouvelle forme de motorisation. Je conçois puis j’essayerai de le faire avec l’imprimante. Si j’y arrive, ce serait une preuve de faisabilité sur maquette. Et si on peut le faire sur une maquette... on peut l’imaginer à une autre échelle.

Je reste assez discret sur l’objectif, mais disons que je travaille sur la furtivité.

 
 
 

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