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Un ciel rempli de promesses (Sinan 3/5)

  • Photo du rédacteur: Les Cueilleurs d'Histoires
    Les Cueilleurs d'Histoires
  • 3 févr. 2021
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 mars 2021

Avec l'alternance et la découverte du monde du travail, Sinan va lever les yeux et porter son attention dans le ciel.





Pendant ces 2 ans en IUT, j’ai fait un stage de découverte au sein d'Aircelle. C’est un équipementier aéronautique. L’entreprise conçoit et réalise ce qu’on appelle des «inverseurs de poussée », en gros, pour résumer, ce sont des équipements qui permettent de protéger le moteur d’un avion. C’est surtout utilisé lors de l’atterrissage, ça permet de ralentir l’avion, ça peut toujours être utile…



J’ai vraiment bien aimé ce stage.

C’est vrai que pour trouver, j’ai fait jouer mon réseau familial. Je me rends compte que j’ai eu de la chance : souvent un fils, une fille de médecin devient médecin, un fils, une fille d’ingénieur devient ingénieur, et sortir un peu de ces schémas-là, ça peut être compliqué. C’est dur d’avoir un réseau si on n’est pas vraiment du domaine. Mon père par exemple, il est dans le chantier, dans le gros œuvre, ce n’est pas vraiment mon domaine ! Alors, il ne faut pas hésiter, en parler à ses proches, aux alentours, un voisin, une voisine. Vraiment, il ne faut pas hésiter.


J’ai obtenu mon DUT. J’avais pris goût à ce que je faisais chez Safran, c’est-à-dire de la conception ; alors, j’ai voulu continuer sur cette voie-là, et continuer les études aussi. J’ai opté pour une licence professionnelle, ce qui équivaut à un bac + 3 avant d’intégrer directement une école d’ingénieurs.

"Ma licence professionnelle, je l’ai faite à Mantes la Jolie et j’ai réussi à obtenir un contrat d’un an avec Aircelle. J’ai fait une alternance en gros."

Ensuite, j’ai essayé d’intégrer une école d’ingénieurs, et ça a marché. Encore une fois, j’ai repostulé chez Safran, ça a remarché ! A partir de la licence professionnelle, j’ai commencé à créer mon réseau au sein de l’entreprise. J’ai montré mes compétences, mon travail. Ça plaisait, ça m’a donc permis de faire cette alternance. J’ai changé de service, j’ai travaillé sur des nouveaux projets. Là, c’était plutôt de l’amélioration, de l’optimisation.

Ce qui était bien avec l’alternance, c’est que ça me permettait de travailler sur des projets sur la durée, de A à Z. Et en plus, moi, j’avais vraiment besoin que ce que j’apprenais soit appliqué. C’est aussi pour ça que la fac, ça m’avait vraiment refroidi. L’alternance, il y a la partie école, acquisition de connaissances, et la partie entreprise où on peut appliquer, et puis avoir plus de vue sur notre avenir, pour préparer ses choix, c’est intéressant.


"L’alternance, c’est vraiment un point fort de mes études".

Et c’était un des moyens de payer les frais : le logement, la vie, la voiture, l’assurance… J’ai aussi travailler l’été sur les chantiers pour ça. Au début, c’était plutôt pour la motivation, comme je l’ai dit… une idée de mon père. Mais, c’est comme ça que j’ai pu acheter ma 1ère voiture, donc c’était un peu la débrouille aussi.


Bien sûr, j’ai eu des moments de doute, je me souviens notamment de cette réunion avec ma mère, ça m’a poussé. Il y a aussi les enseignants qui jouent un grand rôle, il ne faut pas que ce soit toujours : « Tu es un mauvais élève », « Reste au fond », d’ailleurs ça ne se passe pas comme ça. Mais plus que les enseignants, ça doit être la famille, l’environnement. En fait, mon comportement, chez moi et au collège, étaient très différents. Mes parents se doutaient que je n’étais pas trop sérieux. Ils me disaient : « Rentre à la maison », parce qu’on était dehors à jouer au foot, « Laisse l’ordinateur ». L’ordinateur, je l’avais découvert justement au collège…

 
 
 

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