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Un destin (Betty 1/5)

  • Photo du rédacteur: Les Cueilleurs d'Histoires
    Les Cueilleurs d'Histoires
  • 25 janv. 2021
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 mars 2021

Nous faisons connaissance avec Betty. Elle a grandi au Bois de Bléville, jusqu'à ce qu'elle parte faire ses études supérieures à Caen. Aujourd'hui, à 36 ans, une nouvelle vie professionnelle s'ouvre à elle





J’ai commencé ma scolarité à Jacques Prévert, où je suis restée pour ma maternelle et toute ma primaire; ensuite au collège, je suis partie au Sacré Cœur, quartier Rond-point, et au lycée François 1er.

Ma passion, au collège, c’était le théâtre, j’ai même excessivement ennuyé mon proviseur à l’époque, M. Berteuil, parce qu’il n’y avait pas de club théâtre. On l’a monté. Il a fini par nous accorder 2 heures un midi.

"Après, j’ai voulu être avocate parce que je n’aimais pas l’injustice, et après, j’ai vu le nombre de livres qu’il fallait apprendre, j’ai dit : "OK… il me faut quelque chose d’un peu moins précis".

Après le bac, j’ai été acceptée dans un DEUG Arts du spectacle à l’université de Caen. Mon rêve à l’époque c’était de devenir comédienne. Je me suis vite rendu compte que je n’étais absolument pas faite pour être comédienne. Mais ce n’est pas plus mal, j’ai rencontré ma vraie vocation : je sais partager avec un public, les personnes et les projets qui m’enthousiasment et je sais amener des gens à partager mon enthousiasme et ma passion, à aller découvrir des artistes pour le théâtre, puis un peu plus tard des chefs.

Ça ne m’a pas dérangée de me rendre compte que mon destin n’allait pas être celui d’une comédienne. Si ce n’est pas ce qui était fait pour moi, il y avait autre chose à rencontrer, et à 19 ans, il y a encore une longue route devant soi.


Quand on me posait la question de ce que je voulais faire, je n’arrivais jamais à me projeter à longue échéance, et toujours pas d’ailleurs. Je savais que petit à petit je m’avançais vers des disciplines qui m’intéressaient - plutôt les matières littéraires - plus que vers un métier. Je savais que mettre en lien un public et un domaine auquel il pense ne pas avoir accès, était quelque chose qui me faisait vraiment vibrer, et je marchais vraiment à ça.

Et la culture, c’était un domaine qui me passionnait depuis petite. Je venais d’un milieu où on ne pensait pas avoir notre place dans un opéra, avoir notre place au théâtre, aller dans un cinéma indépendant, au studio par exemple. C’est quelque chose que je n’ai jamais compris. Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde ne pouvait pas être intéressé.


Je ne savais pas ce que je ferai, par contre, je me suis toujours vue comme travaillant, ça c’est sûr, et j’avais toujours dans ma tête l’idée d’une "working girl", ce qui ne va pas du tout avec le métier de comédienne...


Après ce DEUG, je suis partie à Rouen en licence Conception et mise en œuvre de projets culturels.





 
 
 

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