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Une nouvelle page : l’Université (Pédro 4/5)

  • Photo du rédacteur: Les Cueilleurs d'Histoires
    Les Cueilleurs d'Histoires
  • 2 févr. 2021
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 mars 2021


Pédro découvre le campus universitaire havrais et s'y sent bien! Un sentiment de bon augure...




Je me retrouve en première année de sciences économiques à la fac, parce que la fac, déjà c’est pas mal, et puis peut-être que ça pouvait m’amener vers le commerce. J’avais un peu la tchatche, j’aimais bien l’idée d’être vendeur, commercial.

On est en septembre 1995, j’arrive en première année ici à l’université du Havre, je ne sais pas bien pourquoi j’y suis, mais je me dis que ce n’est pas grave, que je verrai bien… J’ai des bonnes notes, je profite bien de la vie étudiante et puis j’enchaîne les années et en l’occurrence j’obtiens ma licence, donc 3 ans après le bac.

Le week-end, je suis vendeur dans un magasin de meubles pour gagner un peu de sous.

"J’ai un parcours confortable, j’ai conscience de ça".

On discute avec un copain et on se dit : « On pourrait peut-être passer le concours pour aller en école de commerce ». Le diplôme d’école de commerce, on voit ça comme le passeport pour le boulot. On passe le concours de l’école de commerce et il se trouve qu’on l’obtient haut la main. Pour la petite histoire, je suis classé 7ème, il est classé 14ème, et pour attirer les meilleurs étudiants au Havre, l’école de commerce du Havre offrait les frais de scolarité pour ceux qui étaient classés dans les 10 premiers. C’était l’aubaine, je n’avais même pas besoin d’aller gratter dans mes économies pour payer les frais de scolarité cette année-là. Donc voilà, les parents sont contents, je suis content.


On se retrouve tous les deux, en septembre 1998, en journée d’intégration à l’école de commerce au Havre. 15 jours après, on est de retour à l’université du Havre...


En fait, ça ne nous plaît pas du tout, pour quelques raisons communes à mon ami et à moi, liées au fait qu’on avait derrière nous 3 ans à l’université avec de l’autonomie, de la liberté, des repères qui ne sont plus du tout les mêmes que dans l’école de commerce où le fonctionnement est de type lycée avec suivi, moins d’autonomie. Et après, pour des raisons plus liées au parcours de chacun, on se dit que ça ne va pas aller ; en l’occurrence, moi je me retrouve avec des personnes qui me rappelaient des caricatures que j’avais vécues en arrivant en Seconde au lycée François 1er. Je n’étais pas bien, je ne me sentais pas bien. Je suis parti. Mes parents se sont inquiétés, n’ont pas compris. Mais je n’ai jamais regretté cette décision.

Je suis revenu à l’Université pour faire une maîtrise (l’équivalent du master 1). J’ai fait ma maîtrise et j’étais bien, j’étais beaucoup mieux.

"Il faut aussi s’appuyer sur son instinct, ne pas emprunter des chemins contre nature, parce qu’à un moment ou l’autre, on ne le vit pas bien".


 
 
 

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