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Vivre sa meilleure vie (Walid 3/5)

  • Photo du rédacteur: Les Cueilleurs d'Histoires
    Les Cueilleurs d'Histoires
  • 19 mai 2023
  • 2 min de lecture

Après le bac, je me suis renseigné et pour être journaliste il fallait aller à Bordeaux. Pour des raisons familiales, je ne pouvais pas y aller. J’ai fait le choix de profiter de mon petit frère qui pouvait partir à tout moment. J’ai fait un DUT Gestion d’entreprise et administration, et en parallèle, je travaillais. C’est un diplôme qui est assez polyvalent : on parle de gestion des entreprises, de comptabilité, beaucoup de marketing et beaucoup de management. Ça correspondait parfaitement à qui j’étais, et j’avais un seul objectif, celui d’avoir mon bac + 5.


Je voulais être dans la partie stratégique et montrer qu’on peut venir du collège Jacques Monod, être issu des quartiers « populaires » et réussir, j’avais vraiment ça en tête.


Et pour ça, il faut être curieux, avoir cette envie de s’ouvrir aux autres, de découvrir les autres, et ne pas se cantonner à notre quotidien, il ne faut pas se limiter à ce qu’on nous donne : écouter la radio par exemple, ne pas se contenter de BFM TV, et développer son sens critique.


Ensuite, j’ai intégré une licence GOLP : Gestion des Opérations Logistiques et Portuaires, c’était un bac +3, j’ai eu ma licence mais la logistique ne m’intéressait pas ! Trop technique, moi j’ai besoin de contacts humains, d’objectifs, d’adrénaline, et c’est pour ça que j’ai pris la direction du commerce et du marketing. J’ai intégré un Master marketing international au Havre. Il y avait aussi du management, diriger une équipe, l’anglais, chose hyper importante, et là, je m’éclate ! Il y avait des jeux de rôle, on était projeté directement dans la vie active. Vous développez aussi votre esprit critique, votre esprit d’analyse.



Ça a été 2 belles années, dont la 2ème année en alternance. Je l’ai faite chez Coca-Cola. On était une cinquantaine à passer les entretiens ; il y avait des jeunes qui venaient de grandes écoles de commerce, des fils de Monsieur untel, forcément j’avais ce petit complexe d’infériorité, mais grâce à ma personnalité, ma candidature a été retenue, sur cinquante personnes ! Humainement, il y a un truc qui s’était passé.

J’étais à Paris. Ma mission c’était de développer les opérations commerciales de Coca-Cola sur le stade de France, lors d’événements comme la finale du Top 14, des concerts, celui de Black Eyed Peas… Là, j’ai rencontré pas mal de monde, certaines stars : Enrico Macias, Ramzy, Patrick Poivre d’Arvor, Virginie Effira, Delanoë... Ça a été un choc, au bon sens du terme cette nouvelle vie.

Ce qui a été compliqué, c’est l’éloignement familial, notamment avec mon petit frère.

 
 
 

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