"Nostalgie"
MON PAYSAGE ETRETAT
"Cadre"
" L’intime et le grand
Je suis venue en novembre. Mon ami m’a dit que c’était très populaire comme endroit alors j’ai eu envie de voir. J’ai beaucoup aimé les falaises, la mer, c’est magnifique. Des falaises, je connais une légende avec un voleur, Arsène Lupin !
C’est différent de mon pays. Chez moi, au Kenya, il n’y a pas de plage avec des galets, c’est du sable blanc.
Ce chemin, avec la nature, les herbes, c’est comme au village au Kenya. J’aime ça depuis que je suis petite. J’habitais avec mes grands-parents dans un village, il y avait beaucoup d’arbres. Quand j’étais seule, j’allais dans la forêt toute la journée. Ce ne sont pas les mêmes arbres. En fait, c’est quand je suis triste, j’aime être seule dans des places où il y a des arbres, dans les jardins. J’ai fait Psychologie à l’université mais je ne comprends pas pourquoi j’ai ces envies… En ville, il y a des personnes, des activités, ce n’est pas tranquille. Je préfère quand c’est fermé, intime. C’est pour ça que je n’aime pas le trop d’espace, les grands endroits, par exemple, je déteste envisager le système solaire, les planètes... je n’aime pas voir des images de l’univers, c’est trop grand, et je me sens trop petite.
En haut...
J’aime bien cette vue des falaises. C’est très beau, il y a le ciel et la mer, les couleurs du ciel sur la mer.
Il y a un côté naturel et à d’autres endroits, comme le jardin, ça ne l’est pas du tout. Les deux se rencontrent. J’ai vu les jardins sur Instagram, je pense que c’est bien pour l’hiver. Pour la tranquillité, j’aime le naturel, mais pour s’amuser, je préfère ça. C’est nouveau et je peux y aller avec des gens. C’est important aussi de découvrir des choses nouvelles, plus modernes.
Mais j’aime aussi la chapelle. En France, les chapelles et les centres religieux sont chargés d’histoires, c’est toujours très ancien.
Paysages kenyans
On a des falaises au Kenya, elles sont différentes, il y a des gens qui vivent dedans. Ici, il n’y a pas d’habitation. J’aime bien la mer, c’est tranquille. Mes grands-parents habitent près du Lac Victoria, ça ressemble beaucoup, il y a le même horizon au-delà duquel on ne voit pas. C’est comme ça, c’est très grand. Les couleurs, j’aime, c’est un peu bleu.
Autres sensations
J’aime le son de l’eau, c’est toujours toujours tranquille ; j’entends l’air, je le sens sur moi. Ça détend. Quand il pleut, c’est triste. Là, c’est tranquille, ce n’est pas joyeux mais entre deux.
Ici, ce sont les temps anciens qui parlent. C’est fort. C’est la matière, c’est dans la mer, ça jaillit de l’eau. Ce n’est pas fragile. Mais ces sensations viennent au fur et à mesure, il faut attendre pour les sentir. "
Myra, Étretat
le 18 juin