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" Lillebonne, c'est ma ville de cœur! "

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La vue sur Lillebonne est la meilleure d’ici, après on a une vue sur Gruchet. Je m’y mets tous les jours. On a deux fenêtres avec cette même vue : de la chambre et d’un bureau. Mon mari regarde par la fenêtre et comme il dit : « il travaille entre deux ! ». C’est vrai qu’un tel paysage, ça attire le regard !

 

Moi, je jette un œil surtout quand j’ouvre les volets. J’aime bien que ce soit dégagé, le regard peut porter loin. J’aime particulièrement le soir, quand les nuances de couleurs sont changeantes. Ce soir, je sais que ça va être reposant, orangé. En hiver, il y a la brume qui se met dans la forêt. Elle passe au-dessus des arbres. Ça peut même être violet parfois, surtout le matin ; quand le soleil se lève la couleur est particulière. J’aime beaucoup l’automne, les couleurs sont magnifiques, les arbres des voisins changent.

 

On habite là depuis deux ans mais on avait déjà vécu à Lillebonne, elle nous tient à cœur cette ville, c’est celle de mes grands-parents, c’est ma ville de cœur d’une certaine façon. Je m’y sens bien. On a tout à proximité, et au Becquet, on retrouve le calme. Dès qu’il fait beau, je me déplace à vélo, mon fils est au collège Pierre Mendès France, à moins de deux kilomètres, à pied il met une vingtaine de minutes.

 

On a déménagé juste avant le premier confinement, c’était une aubaine : on pouvait sortir le chien au Parc de l’Abbaye qui est largement ouvert au public. On s’est retrouvés plus d’une fois à proximité des sangliers ou des biches qu’on voyait sortir pendant cette période. Les jours de mariage, on voit les mariés. On va aussi au Parc des Aulnes. Dès qu’il y a une course, on voit les coureurs passer.

 

C’est la fenêtre de la chambre. Quand je veux lire au calme c’est là que je vais m’installer. C’est aussi la fenêtre du temps pour soi.

 

Ici, j’entends le coq de mon voisin… toute la journée, mais ça fait partie du bruit de fond.

On entend aussi le train de fret qui passe, 4 fois par jour. Les premières fois on y était attentifs et puis après ça fait partie de l’environnement. Il va jusqu’à Gravenchon aux raffineries, à l’allée, on voit juste la locomotive et puis au retour, on voit les wagons. Je ne sais pas jusqu’où il va. Ici, on n’a plus trop les odeurs des raffineries, on a les odeurs de la campagne.

 

 

Lætitia, le 20 mars à 17h10 – rue du Becquet.

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