C’est la fenêtre de la salle à manger, j’y suis assez souvent, surtout quand je joue de la musique ; je joue de la vielle à roue. J’aime regarder le paysage en même temps que je joue.

Parfois, en regardant à l’extérieur, je choisis un morceau de musique adapté à ce que je vois.

Et puis il y a les moments de travail lorsque l’on joue d’un instrument. Ça peut être très répétitif, alors, regarder le jardin, le mouvement dans la rue, parfois les voitures, les vélos qui passent, ça amène quelque chose de différent ; quand les notes sont les mêmes, ça met de la variété dans les sensations.

 

Cette fenêtre, c’est aussi l’ouverture vers l’extérieur. On a l’impression de profiter du jardin, des arbres de la nature et dans une zone pavillonnaire, on profite aussi du jardin des voisins d’une certaine façon, de leurs fleurs et de leurs arbres. Quand je regarde le jardin, je regarde les oiseaux, les fleurs et les gens qui passent en courant ou en marchant. Imaginer la vie ou les morceaux de vie des passants, c’est un vrai plaisir. Je suis moi-même passionnée de marche. J’aime bien regarder les coureurs avec leur maillot très flashy, orange ou jaune, ils sont bien repérables !

 

De ma fenêtre, j’aperçois aussi le gymnase, j’ai une piscine toute bleue... qui vieillit un peu mal. Elle a un peu bouché ma vue mais il y a un côté vivant, surtout quand il y a des manifestations, on voit les petits sportifs, c’est aussi la vie.

 

Le jardin, j’y suis tout le temps, j’aime m’occuper de mes fleurs, j’aime l’admirer et ça me donne des idées pour faire autre chose, le regarder évoluer. Et puis tondre….

J’aime m’y mettre à tout moment. Le matin, je n’ai pas de soleil, je peux laisser les rideaux et volets de la maison ouverts, l’après-midi, c’est plein soleil.

Et le soir, quand on regarde à travers la fenêtre, c’est apaisé, il y a moins de monde, quoique parfois, le soir, on a les coureurs avec leur lampe frontale, comme des lucioles...

 

 

Véronique, le 24 mars à 11h54 - Rue Thiers.