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"Je suis tombée amoureuse de ma maison grâce aux fenêtres."

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Je suis tombée amoureuse de ma maison grâce aux fenêtres. Quand je suis rentrée dans le séjour, la vue sur l’extérieur, le bois juste derrière, ça a été le coup de foudre… Je sortais d’une maison normande, assez sombre et sans vue.
La verdure c’était ce qui était important pour moi. Et aujourd’hui, près de 25 ans plus tard, je ne me lasse pas de cette vue.
Il y a ce saule superbe, dont on aperçoit quelques branches sur la photo, au fond la rivière qui coule et juste derrière, après la rue, il y a la forêt.

Quand on regarde tout ça, c’est très apaisant.
J’aime particulièrement regarder lorsqu’ il fait beau, et que le saule fait ses premières feuilles, j’aime lorsque la nature reprend vie.

Et puis l’été, se mettre sous cet arbre, c’est très agréable et rafraîchissant. C’est le saule qui m’a fait acheter la maison...

En 93, on avait été inondé, comme beaucoup de Lillebonnais, mon mari avait dit : « Plus jamais on achètera près d’une rivière ! » et finalement...

 

C’est un endroit de contemplation. Quand j’ai un petit coup de moins bien, je m’y mets et ça me rebooste. On a l’impression d’être en pleine campagne.

C’est la fenêtre du séjour ; au moment du repas, on a vu sur l’extérieur. Alors c’est bizarre, parce que j’adore cette vue mais à table, je tourne le dos à la fenêtre, sauf quand on a des invités !

On entend la route, un peu, aux heures de pointe et puis selon les vents, le bruit sourd des usines. C’est un ronronnement, ce n’est pas désagréable, c’est plus l’idée des usines qui est moins agréable.

 

J’aime surtout la lumière du matin, le soleil est à l’opposé de la maison et quand il arrive sur la terrasse, c’est très doux et ça réchauffe. Quand on est sur une belle journée, ça fait du bien. De ma chambre, je suis à l’arrière de la maison, on aime bien être réveillé par la lumière, elle illumine le clocher de l’église et on a une vue sur les jardins de maraîchers, là aussi c’est plus calme.

 

J’adore ma maison et ses fenêtres ! Le souci, c’est que je la quitte… je quitte aussi ma ville, ça me fait bizarre...

 

Marilyne, le 7 mars à 10h00 - Boulevard De Lattre de Tassigny

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